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CIGREF - AFMD - Juillet 2013
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Ces constats étant établis, la recherche a cependant plus avancé dans la
compréhension
de la vie au travail des femmes actives dans les métiers du numérique.
Plusieurs traits
peuvent être mis en évidence
5
et sont détaillés ci-après.
Une nouvelle division internationale du travail qui redistribue les emplois
féminins et masculins
Cette division du travail tend à cliver deux groupes de tâches fondamentales
du travail dans le numérique
:
l’analyse et le développement technique (en ce y
compris le contrôle qualité, le support) et la gestion de projet. Le premier groupe de
tâches tend plutôt à se formaliser et à se standardiser, permettant externalisation
et délocalisation. Le second groupe, centré sur le fonctionnement des projets et par
extension le marketing, la communication, les relations avec les clients, prend une
importance croissante. Ces changements affectent différemment les hommes et les
femmes : l’outsourcing d’activités techniques en offshore concerne davantage les
hommes, et renforce une tendance à la ségrégation avec des compétences réputées
plus « féminines » centrées sur le relationnel (gestion de projet, management, relation
aux clients).
Parallèlement,
l’outsourcing
,
plus local, des activités liées au web et au multimédia
renforcerait des entreprises à présence féminine plus forte. Il existe en effet un lien
entre taille des entreprises et présence féminine ; celle-ci est beaucoup plus forte dans
les entreprises de moins de 20 salariés (cf. OPPIEC, 2009).
La division du travail technique :
entre continuité et renouvellement
5
Nous remercions Gérard Valenduc pour son intervention dans nos travaux. Les éléments développés
dans ce chapitre reposent pour une grande part sur son analyse de la problématique. Cf. notamment
Valenduc, G. (2011), «
,
TIC & Société, vol. 5, n°1