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Bilan et perspectives
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Assemblée Générale 2012
Des DSI acteurs de la transformation numérique
Il est ressorti de cette réflexion que nous devions être capables de réactivité, de flexibilité, d’accélération
dans les changements. Ils parlent de «
design to change versus build to last
» Ils ne veulent pas être
perçus comme un frein dans leur entreprise et dans ce monde qui bouge vite. Ils disent que nous devons
réaliser un saut quantique en termes de réactivité et d’agilité pour accompagner l’évolution accélérée du
business. Sans oublier la maitrise des risques. L’ouverture s’accompagne en effet d’une accélération, une
intensification des risques auxquels nos entreprises sont exposées.
Sur ces sujets, notre attention est forte et le partenariat que nous avons conduit auprès de
n
est la démonstration. Nous regardons les deux faces d’une même pièce : les opportunités, mais aussi les
risques et les challenges, qu’il est évidemment de notre responsabilité de dirigeants de considérer.
Le client et les usages...
Les DSI nous disent également que nous devons mettre le client et les usages au centre de nos
préoccupations. Si cela n’a rien de nouveau, cela devient juste incontournable. C’était du « nice », c’est
maintenant du « must ». Comprendre les attentes, les usages et leurs évolutions, servir, ce qui veut dire
répondre aux attentes du client et pas uniquement par rapport à nos propres capacités de production. Ce
point est sans doute un des leviers de la transformation des business models.
L’éthique du numérique...
Autre point important, l’éthique du numérique. Nous allons lancer une initiative importante. Georges
Epinette a accepté de prendre en charge ce sujet. Et le développement durable à propos duquel je voudrais
citer les travaux que nous avons menés
d’une part, et avec l’AFNOR d’autre part, qui nous
permettent de nous doter des bons éléments de compréhension et de mesure de la contribution positive
ou négative des systèmes d’information et des nouvelles technologies au développement durable et à la
réduction de l’empreinte carbone.
Un rôle intégré à la réflexion...
Autre défi, avoir un rôle intégré à la réflexion sur les nouvelles offres, travailler avec le marketing, impliquer
des compétences en amont, redéfinir le « qui fait quoi ». Nous sommes là dans ce à quoi nous croyons
depuis longtemps au CIGREF, le développement de partenariats internes entre la DSI et les métiers. Nous
sommes sur des problématiques d’élargissement ou de transformation des compétences de la DSI pour
être reconnus comme des partenaires légitimes. Soit nous intégrons ces compétences, soit elles nous sont
apportées par les alliances que nous sommes capables de former au sein de nos entreprises et en dehors.
Améliorer la compétitivité...
Dernier point, c’est améliorer la compétitivité et le retour sur investissement : baisser les coûts, plus vite,
mieux, moins cher ! C’est normal, c’est le monde qui est comme cela. Baisser les coûts au niveau des
investissements, car les fonds propres sont devenus difficiles à trouver mais également pour améliorer
notre compétitivité à plus long terme en réduisant nos dépenses courantes, et c’est ce que nous nous
employons à faire à travers la standardisation, l’industrialisation, la virtualisation, la consumérisation et la
cloudisation
notamment…
Un relation de confiance...
Il faut que nous trouvions les moyens de développer une relation de confiance et de réel partenariat avec
les fournisseurs, comme Jean-Marc Lagoutte l’a très bien exprimé. Nous avons progressé, il reste encore
beaucoup de chemin à faire aux niveaux macro et micro de nos entreprises, où il subsiste encore quelques
petits écarts entre les aspirations exprimées et la réalité sur le terrain.