Le clavier informatique,
un périphérique toujours
« indispensable » !
Dès sa naissance, l’ordinateur s’est approprié ce périphérique qui a su se rendre indispensable… Aujourd’hui encore, malgré le tactile embarqué dans nos objets connectés mobiles, certains restent accros et ne sauraient s’en passer !
Un des premiers besoins de l’informatique naissante, ce fut l’écriture de lignes de codes pour communiquer avec la machine. Parce qu’un ordinateur, c’est bien, mais si on n’avait pas été en mesure d’entrer en contact avec lui, de lui donner des instructions, avant même d’en apprécier les potentiels, ce n’est pas pour son seul design 😉 ! qu’il se serait inscrit dans l’histoire de notre société, jusqu’à en influencer sa culture !
Pour cela, les pionniers de l’informatique sont allés piocher dans l’existant : le clavier de la machine à écrire. En 1920, une autre machine, celle-ci électromécanique, s’était déjà équipée d’un clavier proche de celui de la machine à écrire : l’Enigma. Cette machine servait pour le chiffrement de l’information. Elle fut particulièrement utilisée pendant la seconde guerre mondiale.
Avant cela, souvenons-nous… c’était 10 ans avant les débuts de l’informatique, Alan Turing décrivait ainsi « La machine de Turing » : « …une machine possédant un ruban sur lequel une tête de lecture peut alternativement lire et écrire des symboles. Lorsque la tête de lecture lit un symbole, elle agit selon l’état interne de la machine, le modifie en se déplaçant vers la gauche ou vers la droite. L’état interne est ce qui indique à la tête à la lecture ce qu’elle doit faire d’un symbole, dans quelle direction elle va se déplacer et en fonction de cette écriture quel sera le prochain état interne de la machine… ».
On doit à Steve Jobs le premier ordinateur avec clavier intégré, « l’Apple I » mis en vente en 1976. Auparavant, ce périphérique était en option, c’est-à-dire vendu séparément de l’ordinateur. L’année suivante, le look de l’Apple II et son clavier ont déjà fait un grand pas !
Les claviers informatiques conservent la disposition des claviers de machines à écrire pour permettre aux utilisateurs de ne pas perdre leurs habitudes. Chaque pays personnalise ses claviers et le nombre de touches varie en fonction des spécificités de sa langue. Dans les pays francophones, on utilise le clavier AZERTY. Le clavier QWERTY, sans accent, équipe les machines utilisées dans les pays anglophones.
Les premiers claviers équipant les PD n’ont que 83, puis 84 touches. Maintenant, le clavier AT étendu comporte 102 touches. A partir de 1984, leur configuration doit répondre à la norme AFNOR « ISO 9995 ». Dans ce cadre, le design des claviers évolue en fonction de la créativité des marques, à l’écoute des utilisateurs et progressivement leur ergonomie s’améliore.
Et ça parle comment un clavier informatique ?
Le secret de la transmission de l’information du clavier à l’ordinateur se cache dans un minuscule circuit intégré. Chaque puce est équipée d’un circuit électronique. Il enregistre chaque touche ou combinaison de touche qui détermine le caractère ou la commande à envoyer à l’ordinateur… Chaque puce comporte 18 points de connexion…
En prolongement : Avant le tactile, le clavier
Et les transformations du clavier telles que nous les connaissons n’ont pas finies de nous surprendre, car on tend vers une dématérialisation du clavier et le clavier rétro-projeté semble en être l’avenir.