Les travaux du CIGREF ont principalement porté sur les thèmes suivants :
- La sécurité des réseaux IP, des messageries, des accès distants, des systèmes d’exploitation ;
- Les outils de détection et les tests d’intrusion ;
- L’évaluation des différents moyens d’authentification ;
- L’administration de la sécurité et la gestion des droits d’accès ;
- Les aspects juridiques de la sécurité ;
- Le rôle et le positionnement du responsable sécurité ;
Principales conclusions du rapport
Les risques externes l’emportent sur les risques internes.
L’ouverture du système d’information, l’explosion des attaques externes, la multiplication des projets B-to-B et B-to-C, l’essor de la mobilité intra et interentreprises, la mise en place d’architecture multi-tiers et le développement des accès distants sont les principaux facteurs de développement du marché de la sécurité.
Une enquête réalisée par le CIGREF auprès de ses membres a permis de constater que les principales attaques proviennent de facteurs extérieurs tels que les virus, les attaques par dénis de service, etc. On assiste donc à une inversion des tendances puisque historiquement les grandes entreprises estimaient que les risques internes étaient les plus élevés.
Face à cette recrudescence des attaques externes, le principe de précaution doit s’appliquer en matière de politique de sécurité.
Quels enjeux pour l’entreprise ?
La politique de sécurité se compose d’une doctrine, d’une architecture, d’une organisation, d’un processus de contrôle et d’un programme de sensibilisation.
Elle doit répondre aux objectifs suivants : authentification, contrôle d’accès, intégrité, imputabilité, confidentialité, non-répudiation, disponibilité, audit et assurance.
Il faut adapter les mesures de sécurité aux réels enjeux. Les mesures de sécurité étant souvent coûteuses et contraignantes, leur mise en œuvre doit être adaptée aux réels enjeux. La difficulté vient aussi du fait que l’entreprise évolue dans un environnement économique et humain dynamique.
Or, la politique de sécurité souffre encore d’un déficit de légitimité dans l’entreprise.
La politique de sécurité n’est pas un projet mais un processus permanent intégrant l’ensemble des évolutions affectant la sécurité de l’entreprise. C’est en misant sur un investissement matériel (infrastructures, personnel…) et immatériel (formation, audit…) régulier que l’entreprise pourra garantir la pérennité et l’efficacité de sa politique de sécurité.
Les priorités du CIGREF pour 2000-2001
Les grands axes de travail retenus pour l’an prochain concerneront principalement :
- l’élaboration et la mise en place des tableaux de bord ;
- la définition des architectures de sécurité ;
- la gestion des annuaires ;
- la sécurité et la mobilité (GSM, assistant personnel…).
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