Les enseignements du CES 2015 pour la Fonction SI
Dans le prolongement de sa participation au CES 215, à travers cette publication, le CIGREF a souhaité partager avec son écosystème ses réflexions et conclusions : d’une part sur les innovations en culture dans ce sanctuaire, d’autre part quant à l’importance de la présence des grandes entreprises utilisatrices à cette manifestation incontournable de l’écosystème numérique.
La Fonction SI, force motrice de la disruption
Cette synthèse s’intéresse également aux enseignements à tirer du CES 2015 pour la fonction SI.
Parmi les nouveaux paradigmes de la transformation numérique, cette antienne était présente dans toutes les strates du CES (exposition, conférences, débriefings…) : « Innover ou mourir : disrupt or being disrupted » !
« L’innovation qui était initialement réservée à une population restreinte d’initiés en interne doit s’ouvrir à l’intelligence collective de son écosystème : l’ensemble de ses collaborateurs, ses clients, ses partenaires, ses fournisseurs et même de nouveaux acteurs totalement décorrélés de son modèle d’affaires originel ».
Dès lors, « les challenges pour les DSI sont importants, notamment parce qu’ils préparent des changements disruptifs pour les métiers ». Notamment lorsque l’innovation disruptive redonne la parole au client : « jusqu’à présent, la logique dans les entreprises était d’imposer son processus au client. Cela ne peut plus fonctionner de cette manière. Fluidité, respect, gain de temps, attention, écoute, authenticité deviennent des valeurs-clé. La technique permet de privilégier le contact et d’aller à l’essentiel ».
Le CIGREF s’est déjà penché sur les nouveaux rôles qui attendent la fonction SI1. A l’issue de cette visite au CES 2015, cette mise en perspective des émulsions technologiques dans une ambiance bouillonnante et fertile, projette les usages déjà aux portes des grandes entreprises. Elle interpelle ainsi sur de nouveaux impacts prévisibles pour la fonction SI : « Face à cette transformation du paysage des technologies, le DSI doit se repositionner pour s’affirmer à la fois comme éclaireur (sur les nouvelles technologies et les usages métiers) et comme architecte des données. Il est en effet la personne dans l’entreprise qui a une image transverse et globale du système et de sa cohérence ».
« Eclaireur, philosophe, coordinateur, architecte… le numérique contribue à multiplier les missions d’envergure pour le DSI ! ».
- La publication numérique : Les grandes entreprises et l’innovation disruptive
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