Nouvelles formes de collaboration inter-entreprises, bonnes pratiques et recommandations
Dans l’environnement numérique, il devient difficile d’agir seul sur tous les segments de la chaine de valeur. L’heure est à la co-création autant qu’à la coopétition. Multiplier les partenariats est d’ailleurs un des 9 défis de l’Entreprise 2020 !
De nouvelles formes de collaboration émergent autour du numérique entre des organisations de taille diverse, mais aussi de culture différente : grands groupes, start-ups, équipes de recherche, pôles de compétitivité… Ces collaborations émergentes semblent devenir vitales pour l’innovation.
Le CIGREF publie cette année un rapport sur les conditions de succès de ces projets collaboratifs inter-entreprises orientés vers des problématiques d’innovation. Ce rapport met en avant les bonnes pratiques et des recommandations pour ces nouvelles formes de collaboration.
Projets collaboratifs inter-entreprises et conditions de réussite
Le groupe de travail CIGREF, mis en place cette année, s’est attaché à définir le périmètre de ce que peuvent être ces projets. Pour pouvoir parler de projets collaboratifs inter-entreprises, il doit y avoir plusieurs acteurs, entreprises et/ou organisations, réunis pour partager un intérêt commun, des investissements, des revenus, des bénéfices et des risques. Ces projets sont plus ou moins formalisés contractuellement. Ils peuvent aller de contrats d’expérimentation à de véritables accords de consortium, avec des clauses très détaillées sur les droits de propriété intellectuelle. Ils se définissent plutôt comme des combinaisons d’acteurs qui partagent des intérêts, plutôt que des projets avec un donneur d’ordre clairement identifié.
Les projets collaboratifs inter-entreprises améliorent la compétitivité des organisations. Ils permettent notamment de réduire les coûts et d’augmenter le chiffre d’affaires en permettant des chaines plus courtes. Ils peuvent également provoquer une transformation interne, favoriser le développement de l’écosystème business de l’entreprise. Ils sont aussi un moyen de répondre au time to market ou de protéger un marché et de répondre aux craintes de désintermédiation.
Le travail réalisé a permis l’identification de freins et de leviers relatifs aux projets de collaboration entre des organisations différentes. Le rapport propose également une série de recommandations pour le bon fonctionnement de ces projets et l’atteinte des objectifs d’innovation.
Il insiste sur la nécessité de trouver un équilibre favorable à toutes les parties prenantes dès lors que l’objectif est une création de valeur partagée. Cet équilibre est d’autant plus crucial qu’il y a une asymétrie entre les acteurs engagés dans ce type de projets.
Vincent DERIOT, DSI de Neopost, Pilote du Groupe de travail CIGREF
présente les travaux du groupe sur les projets collaboratifs inter-entreprises
- Télécharger le rapport CIGREF « Projets collaboratifs inter-entreprises »