L’étude « E-reputation : Étude sur les risques et opportunités liés à l’e-réputation des entreprises », réalisée par deux étudiants HEC du Master « Management des Risques Internationaux » vient d’être publiée.
Elle montre que l’e-réputation ne doit pas être vue uniquement comme porteuse de risques, et elle tente de mettre fin à quelques idées reçues :
- Toutes les entreprises ne sont pas affectées par ce concept de la même manière : certaines marques sont portées par leurs clients, d’autres sont régulièrement attaquées et certaines laissent indifférent ;
- Si Internet est un espace de liberté, il n’est pas pour autant un espace de non-droit ;
- Enfin, une information n’affecte l’e-réputation de l’entreprise que lorsqu’elle est bien référencée et massivement diffusée par des sources fiables.
On peut classer les procédés d’atteintes à l’e-réputation d’une entreprise, en trois catégories :
- Les atteintes informationnelles, comme la diffusion d’avis négatifs de consommateurs, le dénigrement, la rumeur et la diffusion de fausses informations ;
- Les atteintes touchant à l’identité, comme le détournement de logo, l’usurpation ou le détournement de marques ou de produits ;
- Les atteintes d’ordre technique, comme le phishing, le piratage de site, le flog, splog, cybergriping ou bien cybersquatting.
Face à ces risques, l’étude du CIGREF – basée sur des interviews de professionnels exposés chaque jour au concept de l’e-réputation – vise à mettre en évidence quelques bonnes pratiques relatives à plusieurs catégories de risques, identifiées dans une précédente étude du CIGREF (Les Risques Numériques pour l’entreprise – CIGREF 2011).