Le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie anime un ensemble d’ateliers de recherche (MUTECOS) dont l’objectif est de permettre aux acteurs nationaux et locaux de mobiliser une intelligence collective au service de l’économie de demain. Les 26 et 27 avril dernier, se tenait au Conseil Économique Social et Environnemental, un atelier de recherche sur le thème : « les réseaux « agiles » : nouveaux chemin de croissance : un enjeu pour les territoires ».
La contribution de Georges Epinette, Vice-président du CIGREF
et DOSI du Groupement des Mousquetaires, sur le thème:
Les défis numériques des écosystèmes urbains durables
« Cette communication comprend trois parties. La première souligne le paradoxe potentiel que véhiculent les notions de durabilité, numérique, territoire urbain : dès lors que celles-ci sont inter-reliées. La seconde pose le problème des finalités du numérique au sein des territoires, la gouvernance qui devrait en découler pour permettre autonomisation et pérennité. Enfin, la troisième partie aborde les défis à relever dans le cadre de la Consommation tant au plan économique, sociologique que technologique. En conclusion, l’article souligne l’importance de la coopération et de l’engagement, ainsi qu’une nouvelle façon de penser la richesse : facteurs de durabilité ».
Extrait…
« L’entreprise mondialisée aura toute latitude de se déplacer au gré des opportunités de marché alors que son homologue non mondialisé aura besoin d’un gisement de richesse sur un territoire principalement urbain de par les concentrations à venir. L’entreprise liée à son Territoire pourra aussi s’inscrire dans le « Produire local ». L’enjeu est de raisonner en boucle fermée à travers un processus « qui met en œuvre à la fois l’analyse chimique des éléments à utiliser et un système social fondé sur la restitution ». On réparera et recyclera localement. Les réseaux sociaux plébiscitent déjà les Fabs Labs. Pourraient émerger de nouvelles micro-usines capables de produire des objets à la demande et en série limitée. Les Amap et autres acteurs du « slow food » se fédèrent à l’échelle des villes. Des effets qui pourraient favoriser l’économie sociale et solidaire comme modèle de développement des territoires durables de demain permettant l’émergence de nouveaux écosystèmes de production locaux proches géographiquement des consommateurs ».