« …Il nous faut être conscients, nous, homo sapiens devenus « homo numericus », du risque qui nous guette d’être pris au piège des mémoires numériques qui jouent le même rôle que notre propre mémoire : toujours présentes, même si elles paraissent enfouies au plus profond d’un système dont nous ne pouvons pas mesurer l’envergure, elles sont là dans une posture qui peut nous porter alternativement de la progression à la régression selon l’usage que nous en faisons… ».
Rapport d’information n° 441, Sénat, 27 mai 2009
Ce rapport se penche sur la meilleure façon de « faire du citoyen un « homo numericus » libre et éclairé, protecteur de ses propres données ». Aujourd’hui, au travail, la protection des données personnelles d’homo numericus, si légitime soit-elle, n’est sans doute pas sa seule préoccupation. Il doit faire face à des rythmes nouveaux, des environnements technologiques toujours plus complexes, des évolutions des modes hiérarchiques et relationnels…