L’entreprise idéale pour homo numericus !

« …Il nous faut être conscients, nous, homo sapiens devenus « homo numericus », du risque qui nous guette d’être pris au piège des mémoires numériques qui jouent le même rôle que notre propre mémoire : toujours présentes, même si elles paraissent enfouies au plus profond d’un système dont nous ne pouvons pas mesurer l’envergure, elles sont là dans une posture qui peut nous porter alternativement de la progression à la régression selon l’usage que nous en faisons… ».
Rapport d’information n° 441, Sénat, 27 mai 2009

Ce rapport se penche sur la meilleure façon de « faire du citoyen un « homo numericus » libre et éclairé, protecteur de ses propres données ». Aujourd’hui, au travail, la protection des données personnelles d’homo numericus, si légitime soit-elle, n’est sans doute pas sa seule préoccupation. Il doit faire face à des rythmes nouveaux, des environnements technologiques toujours plus complexes, des évolutions des modes hiérarchiques et relationnels… Quand la société se réveille en réseaux, l’entreprise cernée par des communautés interactives : collaborateurs, partenaires, clients, fournisseurs… comment imagine-t-elle l’homo numericus professionnel efficace, parfaitement intégré à la stratégie numérique qui pilotera son futur modèle d’affaires ?

Dès à présent, l’entreprise doit apporter des réponses à des préoccupations soulevées par les mutations effervescentes de la société. Les frontières du monde professionnel devenues poreuses, engagent une nouvelle forme de responsabilité sociétale pour l’entreprise. Comment la construire ?

En s’appuyant sur sa propre communauté, ses collaborateurs, l’entreprise doit pouvoir développer le capital confiance, indispensable pour réussir sa stratégie numérique et faire face à cette nouvelle responsabilité.

Dès lors, comment cet homo sapiens connecté idéalise-t-il son environnement professionnel à l’horizon 2015 ? Quelles aspirations projette-t-il à partir de ses propres usages numériques actuels ?