Mot clé : Usages numériques

  • Répondre aux usages numériques de l’entreprise

    Comment l’entreprise peut-elle optimiser ses réponses à l’arrivée massive des nouveaux usages numériques ?

    infrastructure-entreprise-numeriqueEn poursuivant l’objectif de tracer les contours de l’entreprise à l’horizon 2020, les premiers résultats des travaux de la Fondation CIGREF ont commencé à montrer l’impact de ces nouveaux usages sur l’entreprise.

    De son côté, en 2011 le CIGREF a créé un groupe de travail afin de voir quelles étaient les évolutions nécessaires dans les politiques d’infrastructure quand une grande entreprise s’engage dans sa transformation vers l’entreprise numérique. Groupe de travail qui vient de livrer son rapport intitulé “Politique d’infrastructure de l’entreprise numérique“qui précise notamment: « Le numérique est une nouvelle source de performance et d’innovation dans l’entreprise. Mais si les usages sont de plus en plus maitrisés par l’ensemble des collaborateurs, il est vital que la structure qui les porte soit à la fois solide (assurant la continuité d’activité et la sécurité du patrimoine informationnel) et flexible (permettant l’apparition de nouvelles pratiques dans le SI). La DSI doit pouvoir garantir de telles qualités sur son infrastructure en suivant un certain nombre de bonnes pratiques, qu’elles soient stratégiques, organisationnelles ou techniques ». 

  • Pourquoi le numérique est-il une culture ?

    Invité du CIGREF en tant que Grand Témoin, Milad Doueihi interpelle les acteurs de l’Entreprise Numérique ! Ses questions permettent de planter le nouveau décor qui s’impose aux dirigeants d’entreprises aujourd’hui, comme à la société en général. En effet, si le numérique est à la fois une science et une culture qui introduit de nouvelles valeurs, de nouveaux critères sur nos héritages culturels, l’entreprise peut-elle garder ses modèles d’affaires, ses options de création de valeur hérités de la culture précédente ?

    Milad Doueihi, auteur de « Pour un humanisme numérique », philologue et historien, titulaire de la Chaire des Cultures Numériques à l’Université de Laval au Québec.

    Merci au CIGREF de me donner l’occasion de partager avec vous quelques réflexions sur le monde numérique. J’aimerais aborder cette première question : pourquoi le numérique est-il une culture ?

    Synthèse vidéo :

    La culture numérique – Milad Doueihi from CIGREF on Vimeo.

    Pour aller plus loin…

    Il faut déjà penser à cette évolution de notre vocabulaire, pas seulement en français, mais également en anglais, au passage qui s’est fait de manière assez transparente entre l’informatique et le numérique. En anglais, on est passé de « computing » vers le « digital ». En français de l’informatique, qui est toujours là, vers le numérique. Or, dans cette évolution sémantique, il y a un rapport avec la technicité qui est fondamentale, essentielle dans la dimension sociale et culturelle de ce qu’est la culture aujourd’hui et surtout la culture numérique.

  • Le nouvel « usager numérique »

    On évoque fréquemment l’évolution des usages quand notre monde devient numérique. C’est par exemple le cœur du travail de la Fondation CIGREF, dont le Programme International de Recherche « Information Systems Dynamics » (ISD) est d’étudier l’évolution de ces usages, pour « mieux comprendre comment le monde numérique transforme notre vie et nos entreprises ». L’objectif de ces travaux est de pouvoir « alerter les dirigeants des entreprises sur les enjeux stratégiques liés à cette grande mutation ».

    A l’aube de l’ère numérique, cette perception n’est pas si évidente, notamment pour les adultes par rapport aux plus jeunes et surtout aux enfants. Un décalage que Gérard Berry, professeur au Collège de France décline en termes « d’inversions mentales » induits par la nouvelle pensée algorithmique… Sur un autre plan, celui de l’écriture, pour Clarisse Herrenschmidt, chercheur qui travaille sur l’histoire des signes écrits, l’écriture numérique est une révolution qui influence la société et ses modes de cognition.

    Louise Merzeau, chercheuse en sciences de l’information et de la communication, s’est exprimée sur le « nouvel usager numérique » dans un entretien accordé à Interstices-infos. Nous avons retenu ces propos.

  • Entreprise numérique jusqu’au bout du smartphone avec le code QR

    Depuis quelques semaines, vous avez sans doute remarqué la présence sur nos pages (en bas à droite) d’un petit carré noir et blanc à l’esthétique certes moyenne ! C’est un « code QR » (Quick Response)…

    Qu’est-ce que le Code QR ?

    Le code QR, encore appelé Flashcode, est un code barre en deux dimensions, ce qui lui permet d’être décodé rapidement. Il contient également plus d’informations (7089 caractères numériques, 4296 caractères alphanumériques) que son congénère à barres qui ne détient que de 10 à 13 caractères (ou 2953 octets). Les informations contenues dans ce code QR peuvent être diverses : texte, chiffres (n° de téléphone), adresses mail ou URL, des données de type vCard … sur cette page, le code QR est celui de l’url de notre site entreprises-et-cultures-numeriques.org !

    A quoi sert le Code QR ?

  • Effectivité de l’usage dans le monde numérique

    La Collection CIGREF « économie et prospective numériques » propose le nouvel ouvrage de Georges Epinette, qui est Directeur de l’Organisation et des Systèmes d’Information du Groupement des Mousquetaires et Directeur général de la STIME, mais aussi Vice Président du CIGREF.

    Ce livre « Effectivité de l’usage dans le monde numérique » s’inscrit directement dans les problématiques propres à l’entreprise numérique. Il résulte des investigations menées par Georges Epinette sur la création de valeur que génèrent les systèmes d’information, et donc sur leur effectivité.

    Après un travail d’analyse destiné à « planter le décor numérique » dans lequel évolue l’entreprise numérique, Georges Epinette désigne 3 éléments clés, le sujet, l’objet et l’usage. Le lien entre les deux premiers éléments est « l’usage »…

    Georges Epinette retrace les interactions entre l’individu et les autres, l’émergence des communautés, les relations entre l’entreprise et son écosystème : clients, fournisseurs, partenaires, salariés… au centre duquel il détaille la place prise par le système d’information.

  • Avenir d’internet, de l’e-G8 à la déclaration du G8

    A l’issu de l’e-G8,  une délégation des « géants du web » était présente au G8 2011 pour porter les recommandations du Forum internet aux Chefs d’Etats et de Gouvernements rassemblés à Deauville. Ce sont donc Mark Zuckerberg (Facebook), Maurice Levy (Publicis), Éric Schmidt (Google), Stéphane Richard (Orange), Hiroshi Mikitani (Rakuten) et Yuri Milner (Digital Sky Technologies) qui ont été invités à la table de négociation des 8 « Grands de ce monde ». Les Chefs d’Etats ont semble-t-il été sensibles au potentiel économique d’internet.

    Sans revenir sur les espérances, les polémiques et autres déceptions soulevées par l’e-G8 Forum, voici la déclaration officielle publiée à l’issu du G8 2011 pour ce qui concerne l’avenir d’internet comme facteur de croissance économique :

  • Le Conseil national du Numérique est en marche !

    Le Président de la République vient d’officialiser la création du Conseil national du Numérique dont la mission sera d’une part sur un plan prospectif, d’adresser au Gouvernement des propositions sur les politiques à mener. D’autre part, de jouer un rôle consultatif auprès du Gouvernement, du Parlement, des fédérations professionnelles, des Autorités administratives indépendantes. Concrètement, selon le rapport relatif à sa création remis par Pierre Kosciusko-Morizet en février à Eric Besson, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, ce Conseil doit être « un interlocuteur pour l’Etat et un interlocuteur pour les acteurs du numérique. Il doit porter l’interdisciplinarité et la complexité du secteur. Il doit orienter les politiques publiques vers l’excellence ».

    Composition du Conseil national du Numérique

  • Risques numériques, enjeux stratégiques

    « La gouvernance de l’entreprise se construit aujourd’hui avec une approche et une réflexion sur les risques. C’est à la fois une exigence et un acte managérial. Il est vrai qu’au premier abord, l’entreprise numérique semble éviter des risques auxquels fait face l’entreprise classique. Mais ses caractéristiques propres génèrent de nouvelles sources de risques.
    L’une des attentes premières qu’ont les dirigeants  c’est la création d’un espace de confiance absolu en termes de fonctionnement et de la relation avec les partenaires externes. Ce sujet doit être au cœur de la réflexion sur l’entreprise numérique ». L’entreprise numérique, Collection CIGREF, ed. Nuvis, 2010

    Pour faciliter la réflexion des dirigeants intégrant la prise en compte d’un nouveau facteur risques pour l’entreprise numérique, le CIGREF vient de publier un rapport : « les risques numériques pour l’entreprise ».

  • Entre innovation et résistance au changement

    Le premier forum IT dédié au « business » a rassemblé à Courchevel les acteurs du secteur pour aborder la nouvelle place des technologies de l’information au sein des entreprises, et les conséquences sur leurs stratégies, leurs modèles d’affaires, leurs cultures d’entreprises, leurs responsabilités sociétales… Concrètement, aborder la problématique globale que nous évoquons sur ce site, celle de « l’entreprise numérique » !

    Des résistances au changement à l’enthousiasme, des risques aux opportunités, comment l’entreprise doit-elle, peut-elle agir et réagir ? En relayant les travaux de ce forum, en vous invitant à partager vos réactions et vos expériences, essayons de mesurer les risques à embarquer dès maintenant dans ce train du changement et ceux à rester sur le quai…

  • Tablettes numériques, entre usage et utilisation !

    Aujourd’hui, l’univers des tablettes numériques s’agite, la France découvre l’Ipad2 ! L’événement n’est pas minime, il y aurait déjà plus de 13 millions de tablettes Apple vendues depuis sa sortie en avril 2010, dont quelques 400.000 en France. Et de nombreux concurrents se disputent désormais le marché de ce nouvel outil numérique ! Quel usage […]