Le 10 octobre, le CIGREF, Réseau de grandes entreprises, a tenu son assemblée générale, opportunité annuelle de présenter le bilan de ses activités pour l’année écoulée et ses perspectives d’avenir. Il faut dire que le monde, en grand bouleversement numérique, n’autorise pas le CIGREF, engagé à « promouvoir la culture numérique comme source d’innovation et de performance », à une quelconque paresse !
2012, une année bien remplie !
Jean-François Pépin, Délégué Général, a commencé par inviter les quelques 300 invités venus au Pavillon Gabriel prendre le pouls du CIGREF, à découvrir les activités de l’année passée, éditées – numérique oblige ! – sous forme de plaquette interactive, accessible via un simple carton muni d’un QRcode…
Il les invite ensuite à regarder une vidéo où les DSI pilotes des groupes de travail du CIGREF présentent leurs travaux réalisés en 2012, et dont certains viennent de faire l’objet d’une publication dédiée, mise à disposition de chacun librement sur le site du CIGREF.
Les cinq vice-présidents avaient ensuite chacun sept minutes pour revenir sur les grands axes ayant occupé le CIGREF au cours de l’année écoulée et sur ce que feront les groupes de travail jusqu’à l’assemblée générale de 2013.
Le Président Pascal Buffard, a terminé en exposant les défis que le CIGREF entend relever pour 2013…
Le CIGREF présente les actes de son assemblée générale 2012
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Retour sur les grandes lignes de cette AG…
Les partenariats du CIGREF
Le premier des vice-présidents à prendre la parole, Georges Epinette, DOSI des Mousquetaires, explique en quoi « l’entreprise numérique » telle que l’a décrite le CIGREF dès 2010, est une entreprise en réseau qui invite les acteurs à repenser la notion de « partenaires ».
Il ajoute : « si l’entreprise numérique s’ouvre aux partenaires, aux clients, aux collaborateurs, bref à toutes ses parties prenantes, le CIGREF se doit d’accompagner ses entreprises membres dans cette ouverture ».
Relations fournisseurs
Le second vice-président à s’exprimer est Jean-Marc Lagoutte, DSI Danone. Il prolonge cette notion de partenariat en expliquant que « si la performance économique de l’entreprise numérique dépend de ses relations avec ses partenaires, elle est également fortement impactée par les relations qu’elle entretient avec ses différents fournisseurs » ! Cela même si : « les relations fournisseurs au CIGREF sont toujours génératrices de discussions animées et de positions marquées. C’est bien normal car nous sommes tous à un moment ou à un autre à la limite de la schizophrénie avec, selon les jours, soit la réalisation que notre survie est liée à notre capacité à faire croître l’écosystème des systèmes d’information (dont les fournisseurs), soit le réflexe atavique de prédateurs qui se déchirent dans un environnement de moins en moins fertile ». Pour autant, il indique que le dialogue continue plus que jamais et interpelle les fournisseurs des grandes entreprises : « Inutile de dire que nous sommes liés dans le succès comme dans l’échec. Aidez-nous dans le quotidien à être plus efficaces, à optimiser nos coûts. Nous sommes également sous une pression considérable. Faites que vos offres soient flexibles et aient un sens business, nous avons besoin de solutions, plus que de produits ! ».
Quelles activités pour le CIGREF en 2013 ?
Bruno Brocheton, DSI Euro Disney, relève le défi d’évoquer en sept minutes les treize groupes de travail qui vont nourrir la réflexion et les publications du CIGREF jusqu’à sa prochaine assemblée générale en 2013. Il précise : « il s’agit d’illustrer une vision intégrant tous les acteurs du numérique, à l’intérieur et à l’extérieur de la fonction SI, à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise. Un des fondements de la culture numérique est l’intelligence collective. Le CIGREF se veut être un carrefour d’échange, d’intelligence collective pour essayer d’imaginer les futurs possibles… Je voudrais vraiment insister sur l’aspect singulier des livrables, dont je dis souvent que ce sont des « travaux AOC », c’est-à-dire des travaux d’origine contrôlée ! ».
La Fondation CIGREF
Bruno Ménard, DSI sanofi, prend à son tour la parole pour faire le point sur le programme international de recherche mené par la Fondation CIGREF dont l’ambition est de « concevoir le design de l’entreprise 2020 ». « Ce programme répond à plusieurs initiatives de CIGREF 2015 sur le plan stratégique : développer la dimension stratégique, opérationnelle et sociétale du CIGREF ; fédérer des expertises et des acteurs extérieurs au bénéfice des entreprises et développer une pensée autonome pour approfondir le message vers les dirigeants de nos entreprises… Ses travaux de fond nous apportent des sources de réflexion permanente ». Il rappelle que les premiers résultats de recherche viennent d’être publiés sous la forme d’un e-book, « Les Essentiels ».
Culture numérique
Bernard Duverneuil, DSI Essilor International, explique la place prise au sein du CIGREF par la dimension « Culture numérique » portée par sa mission : « promouvoir la culture numérique comme source d’innovation et de performance » : « L’irruption des technologies dans notre quotidien a transformé nos comportements et nous assistons aujourd’hui à l’émergence d’une culture numérique. L’entreprise qui sera irriguée par cette culture numérique (et qui sera capable de la développer), saura en tirer avantage en matière d’innovation comme de performance, sans oublier d’en identifier les risques potentiels pour pouvoir les traiter… ».
Les défis 2013 pour le CIGREF
Pascal Buffard, Président du CIGREF, Président d’AXA Group Solutions, après avoir évoqué les évènements marquants de la vie du CIGREF au cours de sa première année de présidence, relève les défis à relever, défis portés notamment par la transformation numérique des entreprises. Il souligne que les DSI doivent être des acteurs majeurs de cette transformation au sein de leurs entreprises.
Le Président conclut : « Les DSI membres du CIGREF – en liaison avec leurs Directions générales – sont désormais parfaitement conscients de l’importance de la transformation numérique de nos entreprises et du monde qui nous entoure. Pour ma part, je suis très confiant dans notre capacité à devenir rapidement performants. Pourquoi ? Parce que nous avons une réelle capacité d’intelligence collective partagée. Au sein du CIGREF, nous avons mis en œuvre de nouveaux leviers d’influence qu’il va s’agir de développer, d’accélérer et sans doute de rendre plus puissants pour développer cette conscience de la rupture dans laquelle sont engagées les Grandes Entreprises françaises.
Grâce à nos entreprises membres, aux membres du Bureau et du Conseil d’administration, et grâce à une équipe de permanents menée avec brio par notre Délégué général Jean-François PEPIN… Je suis tout à fait convaincu que nous allons atteindre l’ambition qui est la nôtre de faire du CIGREF un organisme qui contribuera fortement à promouvoir la culture numérique d’entreprise comme une source d’innovation et de performance, au service de la compétitivité réinventée de économie française ».
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L’intégralité des interventions : Les actes de l’assemblée générale CIGREF 2012
