Risques numériques

  • L’innovation s’invite aux Assises pour la sécurité des SI

    Pour la 12ème année, viennent de se tenir les Assises de la Sécurité des SI à Monaco, grand rendez-vous annuel des professionnels de la SSI (sécurité des systèmes d’information).

    Mobile data, BYOD, mobilité, protection des devices, protection des donnés, Big Data, réseaux, cloud computing… les sujets de réflexion ne manquaient pas pour nourrir les conférences plénières, les tables-rondes entre experts et autres ateliers permettant à toute la communauté d’échanger.

    Innovation et sûreté numérique pour renforcer la compétitivité des entreprises

    Une table ronde s’est penchée sur le thème « Innovation & Sureté numérique : comment renforcer la compétitivité des entreprises françaises ? », croisant les expériences de Pascal Buffard, Président du CIGREF, CIO Axa Group Solutions et de Philippe Berna, Président du Comité Richelieu, CEO de Kayentis. 

  • Sécurité numérique, se former, s’informer…

    La sécurité numérique, une problématique de plus en plus prégnante !

    Mi-juillet, un rapport du sénateur Bockel venait rappeler que la cyberdéfense était un « enjeu majeur pour notre sécurité », précisant que « la France est aujourd’hui menacée par un pillage de son patrimoine diplomatique, économique, scientifique et culturel… ». En effet, tous les secteurs d’activités sont concernés par la cyberdéfense. Mais cette menace n’est qu’un chapitre dans le registre de la sécurité numérique. Il n’est pas besoin d’être « attaqué » pour que le patrimoine informationnel de l’entreprise – privée ou organisation publique – soit menacé. Les usages numériques qui évoluent au rythme, rapide, des technologies : solutions de Cloud computing, présence sur les réseaux sociaux, BYOD et mobilité… font que le système d’information de l’entreprise devient de plus en plus ouvert, exposé…

    Une formation pour les responsables sécurité d’entreprise

    Pour répondre à cette problématique du risque numérique croissant, un cycle de spécialisation en « sécurité numérique » est proposé pour la troisième fois cette année par le CIGREF et le Département Sécurité Economique de l’INHESJ. Ce cycle de formation s’adresse aux cadres d’entreprises, petites ou grandes, qu’elles soient du secteur privé ou public. Il permet d’apporter des réponses, de « délivrer les savoir-faire visant l’identification, l’évaluation et la maîtrise de l’ensemble des risques et malveillances liés aux systèmes d’information ». 

  • Sécurité des Systèmes d’Information, rôle et responsabilité de l’Etat

    Après « l’éducation des acteurs de l’entreprise aux risques numériques », et « Protection de l’information et cloud computing », un troisième rapport produit par les auditeurs de la seconde promotion 2011-2012 du Cycle de Spécialisation CIGREF – INHESJ  évoque « le rôle et la responsabilité de l’Etat en matière de systèmes d’information ».

    Extraits

    « De plus en plus, les sociétés françaises doivent développer leur système d’information afin de supporter et d’optimiser l’ensemble de leurs activités. Parallèlement, l’expansion accélérée des réseaux électroniques les confrontent à des problématiques accrues en matière de sécurité. Elles doivent donc à ce titre respecter un certain nombre de lois, règlements et autres bonnes pratiques ou recommandations. Cet environnement complexe et évolutif ne rend pas la tâche facile, en particulier pour les petites et moyennes entreprises, mais pas seulement. De plus, la sécurité des SI devient un critère de différenciation dans les marchés concurrentiels. 

  • Protection de l’information et cloud computing

    Après « l’éducation des acteurs de l’entreprise aux risques numériques », ce second mémoire est proposé par les auditeurs de la seconde promotion 2011-2012 du Cycle de SpécialisationCIGREF – INHESJ  consacré à la « Sécurité numérique », aborde le sujet de la « protection de l’information et cloud computing ».

    Extraits :

    « Le Cloud Computing est un modèle d’accès à travers Internet (ou l’intranet) à des ressources informatiques partagées…
    Un risque stratégique et Business : choix d’une efficacité à court terme versus un investissement à moyen ou long terme…
    L’ensemble de cette problématique, complexe et multi-facettes, peut s’aborder sous trois angles complémentaires : technologique, juridique et contractuel, organisationnel
    ».

  • Eduquer les acteurs de l’entreprise aux risques numériques

    [feuilleteur numérique]

    Ce premier mémoire rédigé par les auditeurs de la seconde promotion 2011-2012 du Cycle de Spécialisation CIGREF – INHESJ consacré à la « Sécurité numérique », a pour thème l’éducation des acteurs de l’entreprise aux risques numériques.

    « Sommes-nous en train de vivre une évolution ou une révolution technologique? Les avis des experts divergent sur la question, mais une chose est certaine, il va nous falloir apprendre à gérer ces nouveaux risques qui sont liés à l’usage croissant des technologies de l’information. Pour les entreprises l’enjeu est majeur et il est probable que celles qui s’en sortiront le mieux seront celles qui auront bien prises en compte ce facteur humain ».

    Entre autres préconisations, les auteurs de ce mémoire proposent « …Fracture numérique, fossé générationnel, fusion du personnel et du professionnel rendant inadapté ou inefficace des réflexes de défense issus d’un autre âge. Pour y faire face le rôle du RSSI doit changer afin de sortir de son isolement et se transformer en chef d’orchestre de la mutation comportementale de l’entreprise pour faire face à la menace. Il doit pour cela apprendre à mobiliser toutes les ressources de l’entreprise en se focalisant sur l’humain. Il doit mettre en place une démarche structurée (ISO, COSO, CMMi…) qui se caractérise par une progression itérative adaptée au niveau de maturité de l’entreprise. Il doit apprendre à adapter son discours et son message aux différentes populations de l’entreprise (baby boomer, generation XYZ, top management…). Cela passe notamment par une adaptation des moyens de communication et de formation (e-learning, serious game, actions coup de poing) ». 

  • Nouveaux risques, protection des données de l’entreprise

    Des réponses organisationnelles face aux nouveaux risques numériques

    Comment l’entreprise peut-elle protéger ses données numériques ?

    « Le patrimoine des données personnelles, concurrentielles et opérationnelles de l’entreprise se dématérialise de plus en plus. Utilisation des réseaux sociaux au travail, échanges croissants des données numériques avec les tiers, ouverture du réseau interne aux salariés distants : l’accélération des usages numériques renouvelle la question de la sécurisation des données stratégiques à tous les niveaux de l’entreprise ».

    Pour répondre à cette problématique de plus en plus prégnante pour l’entreprise désormais, une conférence CIGREF ANVIE CLUSIF, se tiendra le mercredi 20 juin 2012 à Paris de 9h00 à 18h00

  • Une approche managériale de la sécurité numérique

    Dans son ouvrage « L’Entreprise Numérique », paru en 2010, le CIGREF a consacré un chapitre aux nouveaux risques numériques.

    Le numérique, source de nouveaux risques

    « Le numérique a fait franchir une nouvelle étape dans la gestion des risques. Pendant longtemps, les entreprises se sont intéressées à la sécurité informatique, puis à la sécurité de leurs systèmes d’information. Aujourd’hui, la sécurité des systèmes d’information intègre également la sécurité de l’information : la protection des infrastructures matérielles et logicielles évolue vers la protection des ressources numériques. En quoi cela constitue-t-il une rupture ? ».

    Regards croisé sur la sécurité numérique

    Pour partager de façon concrète cette problématique de l’entreprise numérique pendant la phase de transition qui s’opère entre l’entreprise « traditionnelle » et l’entreprise « numérique », le CIGREF propose les « Regards croisés » de Dirigeants Métiers et de Directeurs des Systèmes d’Information, chacun impliqués au cœur de leur entreprise. Aujourd’hui, ce sont Pierre Louette, Directeur executif, Secrétaire Général et Pascal Viginier, Directeur des Systèmes d’Information du Groupe France Télécom – Orange qui croisent leurs regards sur la sécurité numérique qu’ils voient comme une approche managériale…

    [feuilleteur numérique]

  • Assises de la Sécurité 2011 : Luc Ferry évoque le « génie » de Steve Jobs

    La 11ème édition des Assises de la Sécurité et des Systèmes d’Information accueillait aujourd’hui pour la plénière d’ouverture, Luc Ferry, agrégé de philosophie, docteur d’Etat en sciences politiques, et ancien Ministre. Luc Ferry s’est exprimé sur l’inclinaison sécuritaire de nos sociétés modernes. Dans le monde numérique, les risques d’abus et les dangers liés à l’usage des technologies inquiètent. Véritables dangers, ou paranoïa collective, des questions se posent.

    A l’issu de son intervention, Luc Ferry est interrogé sur le décès de Steve Jobs annoncé ce matin.
    (extraits) :

    Je suis très frappé par le vocabulaire qui revient dans les médias à propos de Steve Jobs. Notamment le mot « génie ». On entend sans cesse depuis ce matin : « il était génial » !

  • Exemple de prévention numérique…

    Aujourd’hui, l’entreprise peut-elle rester à l’écart des médias sociaux, notamment quand ses salariés restent connectés depuis leurs propres smartphones ou tablettes ? Cependant responsable de sa sécurité et de son e-réputation, que peut faire l’entreprise pour veiller au risque numérique lié à des pépiements maladroits sur Twitter, ou autres fuites inconsidérées sur Facebook, sur sa […]

  • Maladies bactériennes et cyberattaques, même combat ?

    Contribution de Nicolas Arpagian, Directeur scientifique du cycle « Sécurité numérique », créé en partenariat avec le CIGREF à l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ), et auteur de « La Cybersécurité » (Coll. Que Sais-Je ?, Presses Universitaires de France).

    Subir une cyberattaque n’est pas a priori une situation honteuse !

    D’une part, parce que l’on peut être atteint à l’occasion d’une campagne de piratage de grande ampleur. Au même titre que des dizaines de milliers d’ordinateurs, le vôtre sera contaminé par un logiciel malveillant disséminé en masse. Sans que son émetteur n’ait établi avec précision la liste de ses victimes. Il cherchait par exemple, à s’approprier à grande échelle des données personnelles ou bancaires, voire à prendre le contrôle à distance de la puissance de calcul de quantités de machines afin de mener ultérieurement des opérations de déni de service. « Nothing personal » dirait-on outre-Manche. Et vous voilà alors rendu au statut de victime collatérale de cette cyberguerre qui s’annonce.