Mot clé : Histoire informatique

  • 45 ans au service de l’informatisation des grandes entreprises

    b-duverneuil

    Bernard Duverneuil Président du CIGREF

    L’histoire singulière du CIGREF retrace et se confond avec l’histoire de l’informatisation des grandes entreprises. Ce sont 45 années consacrées à accompagner les Dirigeants pour faire face aux impacts technologiques, économiques et organisationnels. Autour de cette histoire croisée du CIGREF et des systèmes d’informations, cet espace web répond à trois objectifs :

    • Rendre un hommage légitime aux femmes et aux hommes qui ont contribué à l’écriture de cette histoire ;
    • Valoriser et partager le patrimoine numérique du CIGREF ;
    • Retracer l’évolution des systèmes d’information et de leurs usages .
  • Cryptologie, histoire de « l’écriture secrète »

    A l’ère des réseaux sociaux où la parole de chacun peut résonner à volonté, repousser les limites de la vie privée, secrète, avec un appétit presque inconditionnel de communication ouverte, parler de l’écriture secrète relève du paradoxe ! Parce que de tout temps, l’homme a joué avec l’écriture secrète et l’irrépressible besoin de la « décrypter »…

    cryptologieCryptologie, une vie avant l’informatique…

    Mais au fait, qu’est-ce que la cryptologie ? C’est la science du secret… enfin, ce n’est une science que depuis la naissance de l’informatique. Auparavant, c’est-à-dire depuis l’origine de l’écriture, c’était plutôt un art ! Un art de jouer avec l’écriture, y cacher un message : la cryptographie, et s’efforcer de le découvrir : la cryptanalyse.

    Un des premiers documents connu recelant un secret enfoui dans l’écriture est une tablette, pas encore tactile… mais en argile ! Réalisée par un potier qui y avait dissimulé sa recette de fabrication en jouant sur l’orthographe des mots et en supprimant des consonnes… Il a « joué », à l’exemple des scribes égyptiens qui s’amusaient avec les mots et parfois même les hiéroglyphes inscrits sur les tombes !

  • L’histoire de l’informatique via les archives du CIGREF

    L’histoire des relations entre les entreprises et le monde de l’informatique, puis celui des systèmes d’information, se retrouve imbriquée tout au long des travaux que le CIGREF a conduits avec ses grandes entreprises membres, depuis 40 ans. A ce stade de sa propre histoire, le CIGREF, dont la mission est aujourd’hui de « mieux comprendre comment  le monde numérique transforme notre vie et nos entreprises », a entrepris de réfléchir à ce que pourrait être le design de l’entreprise numérique à 2020, en créant sa Fondation de recherche.

    Dans le prolongement de cette démarche prospective engagée par la Fondation CIGREF, et partant du postulat que pour anticiper l’avenir il est utile de décoder au mieux le passé sur lequel il repose, le CIGREF a déjà entrepris de proposer ici son histoire mise en perspective de celle de l’informatique. Mais aussi aujourd’hui, de mettre ses archives à disposition du plus grand nombre

  • Histoire de la mécanisation des calculs au logiciel

    Après nous avoir fait voyager « de l’algorithme à la notion de programme » ce qui nous a fait rencontrer « Monsieur Algorithme », de son vrai nom Abou-Jafar Al-Khuwārizmī, puis Ada Lovelace, le documentaire-fiction réalisé par l’INRIA nous invite maintenant à retracer l’histoire « de la mécanisation des calculs au logiciel ».

    Dans ce nouvel épisode, Gérard Berry explique : « L’informatique s’incarne dans des machines. L’homme sait d’abord fabriquer des outils, c’est-à-dire des objets simples à utiliser. Puis, il a fabriqué des machines, c’est-à-dire des outils qui utilisent une force autre que la sienne et qui peuvent exécuter, de manière autonome, certaines opérations, même complexes et programmées, comme pour le métier à tisser Jacquard. Mais la machine mécanique ne sait pas se modifier elle-même. Au contraire, l’ordinateur, qui est une machine à information, sait modifier son propre programme et devient ainsi une machine véritablement universelle. Turing a montré que toutes les machines universelles connues sont équivalentes. Elles permettent toutes de maitriser l’intelligence mécanique… ».

  • Les débuts de l’EDI en France à travers Edifrance

    L’Échange de données informatisées (EDI), autrement dit « la transmission de données structurées entre organisations par des moyens électroniques », cet échange semble aujourd’hui naturel…  Mais à l’instar de la découverte de la marche pour le très jeune enfant, le transfert de documents électroniques ou de données d’entreprise d’un système informatique à un autre fut une des problématiques des premiers pas de l’informatique !

    Contribution d’Yves Sarrot
    Consultant pendant 11 ans avant de rejoindre Rhône Poulenc
    pour diverses missions de direction de services ou de projets.
    Dans les années 90, il a assuré la représentation de Rhône-Poulenc auprès de divers organismes  (CIGREF, Cefic, UIC, EEMA, ..).
    Plus récemment, il a dirigé le déploiement mondial du nouvel ERP  de Rhodia  basé sur SAP.
    Il est actuellement consultant indépendant.

    Il est toujours intéressant de se trouver au début  d’une histoire, ou d’un mouvement qui se crée.  J’ai eu la chance de participer dès 1989 aux discussions préliminaires à la création d’Edifrance, puis  à son fonctionnement pendant quelques années.  Mon rôle a été certes plus modeste que celui des grands fondateurs, mais la participation au Bureau et la présidence de la Commission Intersectorielle m’ont donné un point d’observation intéressant sur la vague EDI qui se formait.

  • Quand l’An 2000 a fait trembler l’informatique

    S’il est un événement « marquant » de 40 ans d’histoire de l’informatique, et de l’informatisation des grandes entreprises en particulier, c’est bien le fameux « passage à l’An 2000 », autrement dit l’histoire d’un « big bug annoncé » !

    Il faut dire que lorsque l’informatique a fait ses premiers pas, elle était comme nombre de jeunes humains, un peu insouciante de son avenir ! Quel avenir d’ailleurs ? Dans les années 60 – 70, qui croyait vraiment à l’avenir de l’informatique, à part peut-être Pierre Lhermitte qui, peu avant de créer le CIGREF, écrivait, dans son livre « le Pari Informatique » : « Une circulation aisée des informations mettra un service meilleur, des décisions plus sûres, une adaptation plus rapide aux incitations et exigences du marché, à ce titre, l’informatique est une condition de croissance de l’entreprise, et, là encore l’enjeu est considérable d’autant plus qu’il se place dans un climat de concurrence plus âpre. L’informatique constituera la nouvelle frontière des économies développées dans les années à venir. La refuser, c’est accepter une décadence rapide. D’autres peuples nous dépasseront, les jeunes élites s’expatrieront, notre économie sera dominée ».

    Bill Gates, lui-même aurait déclaré, pourtant dix ans plus tard, en 1981 : « 640 Ko est suffisant pour tout le monde »… Alors, concevoir des programmes en anticipant un format de dates compatible avec le changement de millénaire qui surviendrait quelques décennies plus tard…

    De plus, dans les années 60, les capacités techniques comme la mémoire et l’entreposage des données coutaient cher et la plupart des traitements se faisaient sur des cartes perforées. De même, les langages de programmation comme le COBOL et le RPG, traitaient initialement les nombres à partir de leur représentation ASCII ou EBCDIC. Ce contexte explique aussi pourquoi les programmeurs ont codé les années sur deux chiffres seulement ! Et qu’au fil du temps, quand l’informatique a commencé à grandir, on n’a pas pensé réellement pensé à l’An 2000 !

  • Vision estivale d’un célèbre bug informatique…

    Pour beaucoup les vacances 2011 s’inscrivent déjà au rang des souvenirs. Histoire CIGREF vous propose  une transition « soft » de l’histoire de l’informatisation des entreprises (et de la société…) A partir d’un sujet ô combien sérieux qui a agité la planète informatique entière, le « bug de l’an 2000 » !

    Mais qu’est-ce qu’un bug informatique ?

    Qui s’est approché d’un ordinateur a une réponse à cette question ! 😉 Pourtant, sur le plan sémantique, le mot « bug » ne se traduit pas par « dysfonctionnement informatique »… mais par « insecte » ! Certes, le rapprochement de ces deux acceptions n’est pas flagrant. On le doit à une mathématicienne, pionnière de la programmation, Grace Hopper, l’une des quelques rarissimes femmes du monde de l’informatique. C’était en 1945, elle travaillait sur le Harvard Mark I, un « petit » ordinateur de l’époque (15 tonnes, 15 mètres de long et presque 3 mètres de haut). La machine s’affairait sur des kilomètres de cartes perforées quand soudain, un soir d’été, elle s’arrêta sans sommation !

  • 12 août 1981… l’IBM PC 5150 !

    12 août 1981, IBM dévoile, dans une salle de bal de l’Hôtel Waldorf Astoria à New-York, un étrange ordinateur… le 5150 Personal Computer !

    Le communiqué de presse le présente alors comme « le plus petit système informatique et le moins cher… conçu pour les entreprises, l’école et la maison… facile à utiliser, avec de nombreuses fonctionnalités… permettant des centaines de programmes » !

    Accros aux écrans plats, smartphones, et autres tablettes… voici leur aïeul, qui fut « le plus petit ordinateur » il y a 30 ans aujourd’hui !