Mot clé : Ordinateur

  • L’informatique, une révolution de l’écriture

    Après avoir approché « l’aventure de la lecture numérique »… voici celle de l’écriture numérique, grâce à une heureuse coïncidence calendaire, la conférence « Préparés à Internet » organisée par la Société Européenne de l’Internet qui s’est tenue le 22 septembre à l’Ecole Mines-Paris Tech (dont le CIGREF était partenaire). Cette conférence accueillait notamment Gérard Berry pour répondre à la question « qu’est-ce que le numérique », et a donné la parole à Clarisse Herrenschmidt, chercheur (laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France), auteur de « Les Trois écritures – Langue, nombre, code ».

    L’histoire des signes écrits,
    un long flux de 53 siècles…

    Ce qui m’a intéressé dans ma vie de chercheur, c’est l’histoire des signes écrits. Etant philologue de formation, mais également linguiste et archéologue, j’ai été confrontée aux découvertes de l’Antiquité du premier millénaire avant notre ère en Asie antérieure (définition géographique du plateau iranien). Pour des chercheurs comme moi, il fallait apprendre les langues, les écritures fort nombreuses, et en général on prenait cela comme une sorte de destin un peu lourd, voire tragique. Je me suis demandé pourquoi ne pas faire de ce malheur documentaire, une question : pourquoi tant d’écritures ? A partir de là, j’ai travaillé sur la naissance de l’écriture en Iran et en Irak et puis il m’est arrivé quelque chose…

  • Vision estivale d’un célèbre bug informatique…

    Pour beaucoup les vacances 2011 s’inscrivent déjà au rang des souvenirs. Histoire CIGREF vous propose  une transition « soft » de l’histoire de l’informatisation des entreprises (et de la société…) A partir d’un sujet ô combien sérieux qui a agité la planète informatique entière, le « bug de l’an 2000 » !

    Mais qu’est-ce qu’un bug informatique ?

    Qui s’est approché d’un ordinateur a une réponse à cette question ! 😉 Pourtant, sur le plan sémantique, le mot « bug » ne se traduit pas par « dysfonctionnement informatique »… mais par « insecte » ! Certes, le rapprochement de ces deux acceptions n’est pas flagrant. On le doit à une mathématicienne, pionnière de la programmation, Grace Hopper, l’une des quelques rarissimes femmes du monde de l’informatique. C’était en 1945, elle travaillait sur le Harvard Mark I, un « petit » ordinateur de l’époque (15 tonnes, 15 mètres de long et presque 3 mètres de haut). La machine s’affairait sur des kilomètres de cartes perforées quand soudain, un soir d’été, elle s’arrêta sans sommation !

  • 12 août 1981… l’IBM PC 5150 !

    12 août 1981, IBM dévoile, dans une salle de bal de l’Hôtel Waldorf Astoria à New-York, un étrange ordinateur… le 5150 Personal Computer !

    Le communiqué de presse le présente alors comme « le plus petit système informatique et le moins cher… conçu pour les entreprises, l’école et la maison… facile à utiliser, avec de nombreuses fonctionnalités… permettant des centaines de programmes » !

    Accros aux écrans plats, smartphones, et autres tablettes… voici leur aïeul, qui fut « le plus petit ordinateur » il y a 30 ans aujourd’hui !

  • Ainsi naquit le mot « ordinateur »…

    Bien qu’ayant déjà évoqué l’histoire du mot « ordinateur », impossible de résister au plaisir de vous faire partager son acte de naissance, autrement dit la « lettre » à l’origine de ce mot…

    Lettre écrite en 1955 par Jacques Perret, professeur de philologie à la Sorbonne, à Emile Nouel, directeur local d’IBM, qui l’avait sollicité pour le choix du nom à donner une nouvelle machine destinée au traitement de l’information :

  • Pour les cent ans d’IBM… le regard du CIGREF

    C’était le 15 juin 1911, tout juste 100 ans… deux sociétés fusionnent pour devenir la Computing Tabulating Recording Company. Encore assez loin du l’informatique, l’entreprise vend des machines à couper viande et fromage… mais aussi des cartes perforées ! En 1924, elle est rebaptisée International Business Machines Corporation, plus connue sous l’acronyme IBM.


    L’identité graphique d’IBM sur cent ans !

    Inutile de présenter IBM ! Ses cent ans d’histoire et son rôle dans le monde de l’informatique le font pour nous et s’égrènent déjà au fil de ce site :

  • Commodore C64 et/ou tablette numérique…

    A l’ère des tablettes numériques, un ordinateur vieux de 30 ans vient de renaitre, le Commodore C64 ! Même look, mais… pour commencer, voici son histoire :

    Jack Tramiel (de son vrai nom Idek Tramielski), Polonais survivant d’Auschwitz s’embarque, dès sa libération, à la conquête des Etats-Unis où il commence par réparer des machines à écrire dans le Bronx. Inspiré par le succès des premières machines électroniques, il crée en 1954 la société Commodore à Toronto, où il commence par vendre des machines à calculer. Son inspiration et sa créativité ne s’arrêtent pas là, il sort en septembre 1982 le Commodore C64, qui s’est vendu entre 20 et 30 millions d’exemplaires !

    Le Commodore C64, pour 64 Ko de mémoire vive, n’a pas de disque dur. On sauvegarde ses données sur des disquettes de 5 pouces ¼ ! Par contre, l’écran permet un affichage de 16 couleurs avec une résolution de 320 x 200 pixels, sur 40 colonnes de texte. Le processeur donne le vertige pour l’époque… 1 Mhz ! (à comparer avec l’Osborne 1 né un an plus tôt). Il intègre également une puce sonore 3 voies.

  • La langue de l’informatique

    Il n’aura échappé à personne que les mots de l’informatique sont, pour la plupart, résolument anglophones ! Exception faite du mot « informatique » lui-même, inventé en 1962 par Philippe Dreyfus. Il en est heureusement d’autres, non moins notables, comme le mot « ordinateur »

    Mais pour cette grande partie anglophone de la langue de l’informatique, prêtons à Maitre Capelo, célèbre linguiste, fervent défenseur de la langue française qui vient de disparaître  un encouragement à « mettre quelques francs dans le nourrain » pour un peu plus d’usage du français, dans les dialectes informatique et numérique !

    Alors que Twitter, le dernier-né des grands réseaux sociaux, a fêté hier 21 mars,  ses 5 ans et revendique aujourd’hui quelques 200 millions d’utilisateurs, 140 millions de messages expédiés quotidiennement, si vous aviez à choisir un terme de substitution au #hashtag, quel mot retiendriez-vous ?

    L’Office de la langue française québécois suggère « mot-clic ». En France, certains préfèrent « mot-clé ».