Mot clé : langage informatique

  • Bulles d’histoire de mots informatiques !

    Reflets de culture et de société, les mots aussi ont une histoire, ils naissent, se modifient, s’oublient aussi parfois. Certains se distinguent à l’exemple du mot ordinateur, né d’une Lettre écrite en 1955 par Jacques Perret, professeur de philologie à la Sorbonne.

    bulle-ordinateur

    Clin d’œil à la Bande Dessinée qui vient de finir son Festival, c’est sous forme de « bulles » que l’on va observer l’histoire de quelques mots entrés dans l’histoire de l’informatique et des systèmes d’information ! Pour commencer, honneur au dernier-né…

    Hier « dièse », puis « hashtag » et aujourd’hui « mot-dièse »…

    Le 23 janvier 2013, le JORF n°0019, rubrique « Vocabulaire des télécommunications et de l’informatique » annonce la naissance d’un nouveau mot français : « mot-dièse » ! 

  • Histoire de la mécanisation des calculs au logiciel

    Après nous avoir fait voyager « de l’algorithme à la notion de programme » ce qui nous a fait rencontrer « Monsieur Algorithme », de son vrai nom Abou-Jafar Al-Khuwārizmī, puis Ada Lovelace, le documentaire-fiction réalisé par l’INRIA nous invite maintenant à retracer l’histoire « de la mécanisation des calculs au logiciel ».

    Dans ce nouvel épisode, Gérard Berry explique : « L’informatique s’incarne dans des machines. L’homme sait d’abord fabriquer des outils, c’est-à-dire des objets simples à utiliser. Puis, il a fabriqué des machines, c’est-à-dire des outils qui utilisent une force autre que la sienne et qui peuvent exécuter, de manière autonome, certaines opérations, même complexes et programmées, comme pour le métier à tisser Jacquard. Mais la machine mécanique ne sait pas se modifier elle-même. Au contraire, l’ordinateur, qui est une machine à information, sait modifier son propre programme et devient ainsi une machine véritablement universelle. Turing a montré que toutes les machines universelles connues sont équivalentes. Elles permettent toutes de maitriser l’intelligence mécanique… ».

  • Dennis Ritchie a-t-il rejoint Steve Jobs ?

    Est-ce que les « Maitres de l’Immatériel », ceux qui ont inventé, créé, construit les outils du virtuel qui trament le monde numérique d’aujourd’hui, se retrouvent lorsqu’ils s’échappent de notre monde ? Qu’ils aient été « Mac » ou « PC », regardent-ils, depuis leur « cloud » ce que nous faisons de ce qu’ils nous ont légué ?

    Loi des séries ou hasard du calendrier, quelques jours après Steve Jobs, un autre héros de l’informatique, Dennis Ritchie, s’en est allé. Si ces deux là se retrouvent, ils vont avoir des choses à se dire, même s’ils n’avaient ni le même capital « célébrité », ni le même capital tout court. Dennis MacAlistair Ritchie n’avait pas la notoriété du patron d’Apple, et il a fini sa vie à l’âge de 70 ans, seul et sans fortune.

  • L’informatique, une révolution de l’écriture

    Après avoir approché « l’aventure de la lecture numérique »… voici celle de l’écriture numérique, grâce à une heureuse coïncidence calendaire, la conférence « Préparés à Internet » organisée par la Société Européenne de l’Internet qui s’est tenue le 22 septembre à l’Ecole Mines-Paris Tech (dont le CIGREF était partenaire). Cette conférence accueillait notamment Gérard Berry pour répondre à la question « qu’est-ce que le numérique », et a donné la parole à Clarisse Herrenschmidt, chercheur (laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France), auteur de « Les Trois écritures – Langue, nombre, code ».

    L’histoire des signes écrits,
    un long flux de 53 siècles…

    Ce qui m’a intéressé dans ma vie de chercheur, c’est l’histoire des signes écrits. Etant philologue de formation, mais également linguiste et archéologue, j’ai été confrontée aux découvertes de l’Antiquité du premier millénaire avant notre ère en Asie antérieure (définition géographique du plateau iranien). Pour des chercheurs comme moi, il fallait apprendre les langues, les écritures fort nombreuses, et en général on prenait cela comme une sorte de destin un peu lourd, voire tragique. Je me suis demandé pourquoi ne pas faire de ce malheur documentaire, une question : pourquoi tant d’écritures ? A partir de là, j’ai travaillé sur la naissance de l’écriture en Iran et en Irak et puis il m’est arrivé quelque chose…

  • Vision estivale d’un célèbre bug informatique…

    Pour beaucoup les vacances 2011 s’inscrivent déjà au rang des souvenirs. Histoire CIGREF vous propose  une transition « soft » de l’histoire de l’informatisation des entreprises (et de la société…) A partir d’un sujet ô combien sérieux qui a agité la planète informatique entière, le « bug de l’an 2000 » !

    Mais qu’est-ce qu’un bug informatique ?

    Qui s’est approché d’un ordinateur a une réponse à cette question ! 😉 Pourtant, sur le plan sémantique, le mot « bug » ne se traduit pas par « dysfonctionnement informatique »… mais par « insecte » ! Certes, le rapprochement de ces deux acceptions n’est pas flagrant. On le doit à une mathématicienne, pionnière de la programmation, Grace Hopper, l’une des quelques rarissimes femmes du monde de l’informatique. C’était en 1945, elle travaillait sur le Harvard Mark I, un « petit » ordinateur de l’époque (15 tonnes, 15 mètres de long et presque 3 mètres de haut). La machine s’affairait sur des kilomètres de cartes perforées quand soudain, un soir d’été, elle s’arrêta sans sommation !

  • Ainsi naquit le mot « ordinateur »…

    Bien qu’ayant déjà évoqué l’histoire du mot « ordinateur », impossible de résister au plaisir de vous faire partager son acte de naissance, autrement dit la « lettre » à l’origine de ce mot…

    Lettre écrite en 1955 par Jacques Perret, professeur de philologie à la Sorbonne, à Emile Nouel, directeur local d’IBM, qui l’avait sollicité pour le choix du nom à donner une nouvelle machine destinée au traitement de l’information :

  • La langue de l’informatique

    Il n’aura échappé à personne que les mots de l’informatique sont, pour la plupart, résolument anglophones ! Exception faite du mot « informatique » lui-même, inventé en 1962 par Philippe Dreyfus. Il en est heureusement d’autres, non moins notables, comme le mot « ordinateur »

    Mais pour cette grande partie anglophone de la langue de l’informatique, prêtons à Maitre Capelo, célèbre linguiste, fervent défenseur de la langue française qui vient de disparaître  un encouragement à « mettre quelques francs dans le nourrain » pour un peu plus d’usage du français, dans les dialectes informatique et numérique !

    Alors que Twitter, le dernier-né des grands réseaux sociaux, a fêté hier 21 mars,  ses 5 ans et revendique aujourd’hui quelques 200 millions d’utilisateurs, 140 millions de messages expédiés quotidiennement, si vous aviez à choisir un terme de substitution au #hashtag, quel mot retiendriez-vous ?

    L’Office de la langue française québécois suggère « mot-clic ». En France, certains préfèrent « mot-clé ».

  • Journée de la « Femme de l’informatique »

    En cette « Journée de la Femme », remarquons quelques-unes de celles qui ont contribué à écrire l’histoire de l’informatique !

    De nombreux développeurs connaissent le langage de programmation Ada, un langage orienté objet. Son nom lui vient de Ada Lovelace, une femme qui marqua la préhistoire de l’informatique en aidant Charles Babbage, en 1820, pour la réalisation de sa machine analytique, dont les concepts sont à l’origine des premiers ordinateurs. Ada Lovelace conçoit le premier « langage informatique » pour cette machine à différences.

  • Secrets d’algorithmes

    Impossible d’évoquer l’histoire de l’informatisation des grandes entreprises sans tenter de percer un secret… l’algorithme !

    Il en est un en effet qui fait fantasmer le « monde de l’informatique » d’un bout à l’autre de la planète depuis qu’il s’est mis en réseau sur le web : l’algorithme de Google !

    L’histoire ne commence pas par le mot « algorithme » lui-même qui vient du nom du mathématicien Al Khuwarizmi, auteur d’un ouvrage au IXème siècle sur « la solution des équations linéaires et quadratiques ». Le principe est beaucoup plus ancien, on trouve traces d’algorithmes 2000 ans avant J-C., chez les Babyloniens, notamment pour le calcul des impôts.

  • Documentaliste, webmestre puis… curator !

    Lorsque l’information « croît et multiplie », le langage et les métiers qui la servent s’adaptent !

    A l’origine, il y eut le livre et vint le « bibliothécaire » (du grec biblion : livre et de thêkê : lieu de dépôt) soit le « gardien du dépôt des livres ». L’information se diversifiant, il y a un siècle environ naquit le métier de « documentaliste », héritier d’une partie des fonctions de l’archiviste-bibliothécaire. Quand la révolution industrielle produit de nouveaux secteurs d’activités, le traitement de l’information doit s’adapter, se structurer.