L’objectif du programme international de recherche ISD est de « mieux comprendre comment le monde numérique transforme notre vie et nos entreprises ». Nous sommes tous concernés !
Au sein de ce programme, des chercheurs du monde entier observent en profondeur les usages que nous faisons, tous, du numérique au fur et à mesure qu’il entre dans notre vie privée et professionnelle. Leurs analyses, leurs mises en perspectives, leurs regards croisés nourrissent la réflexion destinée à comprendre les multiples facettes de la dynamique des usages des systèmes d’information sur le temps long. La finalité est de fournir aux grandes entreprises et à l’écosystème IT, des grilles analytiques pour comprendre les enjeux découlant des mutations en cours. Ces perspectives permettront de saisir les forces motrices des futurs possibles des entreprises et de leur système d’information.
Le programme international de recherche ISD a besoin de vous !
Les chercheurs ont commencé à travailler. La « Vague A » du Programme ISD s’achève. Elle en a posé les bases organisationnelles. Par ses dimensions sociétales et internationales, la « Vague B » nous concerne toutes et tous ! Comment le numérique entre-t-il dans votre vie ? Depuis quand ? Quelle place prend-il ? Qu’en pensez-vous sur le plan privé ? Sur le plan professionnel ? Quels avantages ? Quels inconvénients ? N’est-ce qu’un début ? Est-ce déjà trop ?
Actuellement, les statistiques foisonnent sur les usages que nous faisons, par exemple, des réseaux sociaux. Une étude Ipsos, faite en France entre septembre 2010 et janvier 2011, nous informe que 64,5% des 15-24 ans utilisent Facebook et 49% Twitter. Entre 25 et 34 ans, le nombre d’utilisateurs de Twitter descend à 30,5%, et il n’y a plus que 28% de cette tranche d’âge sur Facebook… En termes d’usages, cette enquête dit aussi notamment que 90,5% des utilisateurs de Twitter s’y connectent plusieurs fois par jour pour « seulement » 64,4% de connexions journalières multiples sur Facebook. 81,2% des accros à Twitter se connectent via un smartphone tandis qu’ils ne sont plus que 54,7% à utiliser leur téléphone intelligent pour se rendre sur Facebook.
Le programme de recherche ISD vous associe à ses travaux !
Les statistiques sont déjà des reflets intéressants, d’autant plus lorsqu’elles sont comparées et étudiées sur le long terme ou mises en perspectives avec d’autres facteurs. Mais elles restent néanmoins silencieuses sur bien des aspects !
Pour cela, vos réactions, commentaires, contributions sur vos usages personnels des technologies sont irremplaçables. Ils seront porteurs de la dimension humaine, vécue, indispensable à un programme de recherche qui se veut le plus complet possible.
Commentez, rédigez, contribuez !…
En échange, sachez que :
- les commentaires validés bénéficient d’un backlink « dofollow »*,
- les contributions retenues sont publiées avec vos références (nom, fonction, site web) si vous le souhaitez.
Renseignements et contributions : contributions@fondation-cigref.org
Et bien sûr, chacun pourra suivre au fur et à mesure sur cet espace les échanges et avancées sur les différents sujets abordés, en s’inscrivant sur le lien (en haut à droite) : « Restez informés ».
Vous contribuerez aussi utilement à nos travaux en faisant circuler nos informations auprès de vos réseaux !
Merci à vous tous.
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* Suivi par les moteurs de recherche
Bonjour, tout à fait d’accord Béatrice. D’autant que le temps (le fameux temps) passé à gérer toute cette information qui accélère tout est défalqué du temps de la lecture paisible. J’ai dû m’exiler dans un « agriturismo » de Toscane pour pouvoir lire paisiblement plusieurs ouvrages de Herman Hesse et de Céline que je n’ai pas termine et que je n’arrive pas à reprendre à cause justement de cette accélération qui ne laisse pas le temps de se poser. Mais peut-être ne suis-je pas encore prêt au management de mon temps de manière optimum ou tout simplement mature au regard des réseaux sociaux ? Je pense que l’être humain a et aura la capacité à suivre, mais au détriment d’autres activités car les journées n’ont, malgré tout, que 24 heures. Quel paradoxe car le cybermonde ouvre tout de telles opportunités et des possibilités uniques. Nous sommes probablement à l’orée d’une nouvelle forme de civilisation. @ nous de faire certains choix, mais le peut-on encore ? Bon dimanche, Patrick.
Au-delà de la transformation des outils et de l’usage des choses, le numérique change l’individu lui-même.
Sommes-nous d’ailleurs toujours des « individus » alors que nous pouvons avons plusieurs identités numériques distinctes sans pour autant être schizophrène ?
Sommes-nous encore des « hommes éclairés fils du siècle des lumières » lorsque notre capacité à réfléchir et maintenant plus liée à la capacité à rechercher et traiter de l’information qu’à celle de mémoriser et de traiter cette même information. La capacité de stockage de l’information étant de plus en plus celle de l’humanité et n’est plus limitée à celle de l’individu augmentée du laborieux outil qu’est la bibliothèque, sa capacité créatrice en est plus que décuplée.
L’impact est au-delà de l’outil, homo sapiens sapiens devient homo sapiens numericus
Oui d’accord également, ce qui change le plus c’est sans doute le rapport au temps avec une accélération permanente : tout doit aller de plus en vite sous peine de perdre pied ; et le rapport à l’espace avec la mobilité. On peut tout faire de n’importe où : se faire des amis sur Facebook (y compris depuis le bureau), et travailler depuis la plage pour tenter justement de « rattraper le temps perdu » !…
Jusqu’où cette spirale ?
Oui, il y a le temps qui prend de la vitesse et aussi le fait que l’on peut travailler de n’importe où (ou presque) ! Ce qui est paradoxal car à la fois on a l’impression d’être « plus libre » et aussi de « ne pas pouvoir s’arrêter »…
En étant connecté on peut travailler de chez soi en attendant le plombier mais aussi se sentir obligé de suivre ses mails en vacances pour rester informé et… lire votre blog depuis le bord de mer !
Comment le numérique transforme notre vie? Tout s’accélère. On dirait que le temps qu’on gagne avec les différents objets numériques oblige à aller toujours plus vite.
Quand il fallait quelques heures pour recevoir un document de travail « papier » porté par l’appariteur d’un service à l’autre, on en prenait son parti. Maintenant, quand un mail n’arrive pas en quelques secondes, on perd patience ! Et ce n’est qu’un petit exemple. Est-ce que « le temps » doit lui aussi suivre la fameuse Loi de Moore ? Pas sûr que l’être humain ait la capacité de suivre…