Entreprises numériques

  • Sommet Mondial du Numérique 2012

    Le 2ème Sommet Mondial du Numérique s’est déroulé à Paris le 13 avril 2012. Cet évènement, organisé par le Groupe Jouve et le CIGREF, a réuni nombre de dirigeants d’entreprises et personnalités de renommée mondiale, pour leur permettre de partager leurs expériences et leurs perceptions des nouvelles stratégies d’entreprises, dans un contexte socioéconomique migrant vers le numérique.

    Cet évènement a été suivi et conclu par Jonathan Spector, Président Directeur Général du « Conference Board », organisation mondiale rassemblant les dirigeants des plus grandes entreprises internationales afin de « partager les connaissances pratiques dont elles ont besoin pour améliorer leur performance et mieux servir la société ». Le Conference Board est également un centre de recherche influent. Jonathan Spector s’est déclaré ravi d’avoir été présent à ce Sommet.

  • L’e-réputation, risque ou opportunité pour l’entreprise ?

    « La réputation est un actif intangible d’une entreprise. Sans valeur comptable, elle est pourtant l’une des composantes essentielles de l’entreprise dans sa globalité. Immatérielle et vulnérable, elle peut, par exemple, agir sur ses volumes de ventes. Il serait cependant réducteur de limiter son influence à ce seul aspect business. La réputation se conçoit dans une approche transversale, car elle affecte toutes les structures internes à une organisation, mais également dans une approche environnementale, car elle intègre aussi des facteurs externes, essentiels au bon fonctionnement de l’entreprise. Le passage au numérique de la réputation a fait apparaître le concept « d’e-réputation », engendrant plusieurs bouleversements ». Extrait de l’Etude sur « les risques et opportunités liés à l’e-réputation des entreprises », que vient de publier le CIGREF.

    L’e-réputation d’une entreprise participe de son identité numérique qui s’inscrit désormais au cœur de son image institutionnelle. De plus en plus, celle-ci se décline en stratégie marketing notamment au sein des médias sociaux. Cette identité numérique, vivante et interactive, s’inscrit comme le corollaire naturel de la communication et de la stratégie marketing mise en œuvre dans les mondes physique et numérique.

  • Pour étudier la « Transition numérique »…

    A l’évidence, il n’est pas d’entreprise « traditionnelle » qui s’éveille un matin « entreprise numérique » ! Pour filer un peu plus la métaphore, la société ne s’est pas non plus éveillée du jour au lendemain dans un monde numérique… Comment s’effectue la transition numérique pour l’entreprise ? Comment l’entreprise confronte-t-elle dès maintenant sa stratégie au défi du numérique ?

    La transition numérique…

    Le CIGREF, convaincu que si l’entreprise numérique ne se fait pas par « génération spontanée », elle n’en devient pas moins incontournable, a créé ce site il y a un an, pour « proposer aux dirigeants une réflexion sur l’entreprise dans le monde numérique… ». Dans le prolongement de cette démarche, il accueille, depuis janvier, 5 stagiaires HEC/Mines pour mener une étude sur le thème « la stratégie d’entreprise au défi du numérique ».

    Pour enrichir leur étude, ces étudiants souhaitent partager leurs travaux avec une communauté d’experts, nourrir un dialogue proactif entre Directeurs de stratégie ou de marketing, Professeurs d’HEC et des Mines, et plus généralement avec tous contributeurs désireux de participer à cette étude.

  • Processus et innovation pour l’entreprise numérique !

    Invité par le CIGREF dans le cadre de son « Groupe de travail entreprise numérique », Yves Caseau, Directeur Général Adjoint Bouygues Télécom en charge des Technologies, Services et Innovation a exposé comment l’entreprise numérique peut « innover par la collaboration et le lean management » !

    Accueilli par Bernard Duverneuil, DSI Essilor, Vice-président du CIGREF et Pilote du Groupe de travail, ce dernier a rappelé l’implication du CIGREF quant à la notion d’entreprise numérique, et les objectifs du Groupe de travail qui souhaite aborder plus particulièrement la stratégie numérique, dimension évoquée dans l’ouvrage « Entreprise numérique, quelle stratégie pour 2015 ? », publié fin 2010. « Nous allons poursuivre cette réflexion afin d’illustrer, de manière concrète, ce que représente l’entreprise numérique dans nos entreprises, dans nos grands groupes, de manière à donner corps à cette notion et ne pas en rester à une vision générale. La meilleure façon de l’illustrer, c’est de recueillir un certain nombre de témoignages ».

    Bernard Duverneuil a rappelé également les travaux de recherche sur l’entreprise numérique conduits par la Fondation CIGREF qui vient de lancer son 3ème Appel à Projets : « les premiers résultats montrent que les modèles d’affaires peuvent aujourd’hui être l’objet d’un certain nombre de ruptures, mais aussi que le modèle de pilotage des processus de gouvernance, voire des formes de leadership dans l’entreprise, peuvent être largement impactées par l’irruption du numérique. Deux dimensions que l’on se propose de traiter, à la fois la stratégie et gouvernance. (Voir « l’Accéluction en action »,  rapport de mise en perspective des résultats de la première vague de travail).

    Yves Caseau a publié un certain nombre d’ouvrages. Le dernier s’intitule « Processus et entreprise 2.0 – Innover par la collaboration et le lean management ». Il semblait donc pertinent de lui demander d’intervenir et de témoigner sur sa vision de la dimension stratégique du numérique, ou de la dimension numérique de la stratégie d’entreprise ! Son ouvrage s’articule essentiellement autour de deux leviers : les processus, d’une part, et de l’autre, la gestion des flux de communication.

    L’entreprise 2.0, un changement de culture…

    Avant d’aborder les défis pour l’entreprise numérique, Yves Caseau évoque deux convictions :

  • L’intelligence économique pour l’entreprise numérique

    Rares sont les médias qui n’évoquent désormais les technologies numériques qui se bousculent. Les statistiques déferlent et les fabricants IT s’affrontent pour y figurer en bonne place !

    Une sorte de « tectonique des plaques numériques » soulève, fracture, rompt, dresse… les continents économiques et sociaux du « vieux monde » où s’étaient installés nos usages, nos modes de vie et de travail. Pour tenter de mieux comprendre, à l’horizon 2020, l’impact pour les entreprises, c’est-à-dire l’expression en surface de ces bouleversements profonds, les équipes de chercheurs du programme international de recherche de la Fondation CIGREF ont commencé à mettre en évidence quelques transformations émergentes pour l’entreprise, ses modèles d’affaires, les nouvelles formes de collaboration, la mobilité… en présentant « l’Accéluction en action ».

    Au fur et à mesure que se tracent les nouvelles voies de l’ère numérique, nous évoquons l’évolution des nouveaux paradigmes : usages, stratégies, gouvernance, innovations numériques… comment s’écrivent les nouvelles cultures numériques, pour permettre aux dirigeants d’entreprises de mieux appréhender la transformation numérique.

    Dans ce contexte se pose, de façon encore plus aiguë pour le dirigeant d’entreprise, la question du rôle de l’Intelligence Economique dès lors qu’elle se définit comme « un mode de gouvernance dont l’objet est la maîtrise de l’information stratégique et qui a pour finalité la compétitivité des entreprises et la sécurité de l’économie ». C’est pourquoi le CIGREF organisera le 13 janvier prochain, en partenariat avec le Service de Coordination à l’Intelligence Economique (SCIE) auprès des Ministères économique et financier, un colloque (à suivre sur Twitter #IECIGREF…) pour « présenter leur interprétation de l’évolution de l’Intelligence Economique face au défi de la culture numérique ».

  • Innovation numérique pour les DSI de France et d’Afrique

    Lors du colloque « l’innovation numérique en Afrique : enjeux et perspectives », organisé le 28 novembre à la BnF par Cio Mag (en partenariat avec le CIGREF et la Fondation CIGREF), Directeurs des Systèmes d’Information et chercheurs de France et d’Afrique étaient rassemblés pour « faire émerger l’excellence, entre les directeurs des systèmes d’information des entreprises et des administrations françaises et africaines et mieux comprendre les pratiques de recherche et d’enseignement en SI… ».

    France et Afrique, nous avons tant à partager !

    Mohamadou Diallo, Directeur de publication de Cio Mag, a tracé les contours de l’innovation numérique en Afrique.

    Il n’est plus à démontrer que l’innovation numérique est fondamentale en Afrique. Internet est devenu un formidable accélérateur de croissance. Dans les économies modernes, il est à l’origine de 21% de la croissance économique. L’économie numérique renferme  un gisement d’innovations et de richesses nouvelles. L’accès aux technologies numériques est devenu une des conditions de l’intégration dans les sociétés de nombreux pays et particulièrement sur le continent africain.

  • Des DSI évoquent leur « entreprise numérique »

    Réunis à l’invitation de l’Institut G9+, des Directeurs des Systèmes d’Information de plusieurs secteurs d’activités se sont exprimés devant une salle pleine de responsables d’entreprises et d’anciens élèves de Grandes Ecoles, sur l’évolution, ou la révolution qu’est l’entreprise numérique, pour eux qui se trouvent au carrefour stratégique des bouleversements numériques de l’entreprise !

    Evolution ou révolution pour l’entreprise numérique ?

    Que pensent les DSI des différents secteurs d’activités, venus répondre à cette question à partir de leur expérience professionnelle, chacun dans leur secteur d’activités ?

    Extraits de l’intervention de Bernard Duverneuil
    DSI Essilor, Vice-président du CIGREF
    Sollicité par le G9+ pour présenter, non seulement sa propre expérience de DSI, mais également pour faire partager le point de vue du CIGREF sur l’entreprise numérique.

  • Entreprise numérique, révolution ou simple évolution

    Finalement, l’entreprise numérique, même si elle devient cette réalité que nous constatons, ne serait-elle pas simplement une nouvelle « évolution », telle que l’entreprise en a déjà connu ? C’est la question que le « G9+ » a souhaité aborder lors d’un diner débat, avec l’objectif de faire un point très concret : d’une part sur les perspectives du Numérique en entreprise, et d’autre part sur les progrès réalisés et les difficultés qui se présentent… Pour cela, il a choisi de donner la parole à des Directeurs des Systèmes d’Information (DSI) de plusieurs domaines d’activité pour évoquer chacun les changements au sein de leur entreprise, tant sur la stratégie de l’entreprise que sur ce métier transverse particulièrement concerné par le numérique, et aussi de recueillir la vision du CIGREF !

    Près de 200 personnes avaient répondu présent : des responsables métiers, des responsables développement, des élèves des Grandes Ecoles françaises… manifestant ainsi, s’il en était besoin combien la question de « l’entreprise numérique » est un sujet qui interpelle !

  • Un 14ème président pour le CIGREF, vers l’entreprise numérique

    Pascal Buffard - Bruno Ménard

    Une Assemblée générale est toujours un événement marquant dans la vie d’une organisation. Mais lorsque cette « AG » est celle d’un passage de témoin entre deux présidents, elle devient également un temps fort en émotions. Pour celui qui va retrouver (peut-être) un peu de temps libre, en l’occurrence Bruno Ménard, qui a concilié pendant trois ans ses fonctions de Vice-président SI chez sanofi-aventis et la présidence du CIGREF, et celui qui va devoir à son tour bousculer les octets de son agenda numérique… Aujourd’hui Pascal Buffard, CEO Group Axa Solutions.

    Un moment d’émotion aussi pour tout un écosystème venu en nombre, près de 300 personnes (médias, fournisseurs, partenaires, membres…), entendre le bilan et les perspectives de la dernière assemblée générale à la suivante ! Et, s’il on en juge par les échos de presse*, les perspectives du CIGREF ne laissent pas indifférent son écosystème…

    Bruno Ménard

    En tant que « Réseau de Grandes Entreprises », nouvelle signature du CIGREF, son « cœur de métier » naturel, ce sont les entreprises ! Dès lors, le contexte est important. Avant de présenter le bilan de l’année écoulée, Bruno Ménard rappelle que depuis 2008 « les entreprises sont confrontées à des conditions économiques très dégradées ». Et à l’instant T chacun est dans l’attentes de décisions imminentes concernant l’avenir économique de l’Europe. Malgré ce contexte socioéconomique difficile, comment le CIGREF peut-il remplir sa mission et contribuer (il y a 40 ans avec l’informatique, puis les systèmes d’information), maintenant via les usages numériques, aux processus de création de valeur des entreprises ?

  • L’entreprise numérique de « Petite Poucette »…

    L’entreprise dans le monde numérique… Que de métamorphoses ! Pourtant, même si le monde, si les cultures changent, ne devrait-il pas y avoir quelque chose de stable pour l’entreprise quel que soit son secteur, c’est-à-dire l’exercice de son métier : « produire de la valeur » !

    L’Accéluction en action…

    Or, que viennent de révéler les premiers résultats des travaux de recherches conduits pas la Fondation CIGREF ? Que l’on constate, entre autres, « …un déplacement de la création de valeur vers les objets et symboles immatériels parallèlement à l’élargissement considérable des espaces de production… ». Que « …l’accélération invite à considérer l’espace-temps comme une réalité tendanciellement finie. Il s’en suit un mode de production nouveau, un mode de production au sein duquel l’accélération de liens numériques joue un rôle central… ». La Fondation CIGREF propose dès à présent de découvrir cette mise en perspective de la « vague A » de ses projets de recherche visant à définir le nouveau design de l’entreprise de 2020 : « l’accéluction en action ».

    L’entreprise numérique de « Petite Poucette »